It's alright she said. Take anything you want from me. (Presley)

On se demandait qui était ce jeune homme qui agissait en solitaire? On pouvait avoir raison de se poser cette question. Quelle idée saugrenue d'aller au Rockefeller Center seul. Vous n'y voyez pas le mal? Si je dis : quelle idée saugrenue d'aller patiner au Rockefeller Center sur la célèbre glace décorée d'un ange doré? La patinoire fait fureur et avec raison. C'est romantique, mignon, chaleureux, agréable, ... Et c'est, surtout, totalement une activité à faire entre amoureux, en famille ou entre amis. Alors, les regards indiscrets lancés à mon égard par les autres patineurs pouvaient s'en doute être facilement explicables. Et, en toute honnêteté, ça m'était bien égal. Ça faisait longtemps que j'avais cessé de me préoccuper des opinions des autres. Croyez moi, on vit beaucoup mieux avec soi. Il y a comme un sentiment de paix intérieur qui s'installe la seconde où on se dit : hey, ... je m'en fou.

J'ai adopté cette attitude quand j'ai compris que même les personnes qui sont censées vous connaître le mieux ne valent pas mieux que les autres. Je l'aimais. J'aurais tout donné pour elle. Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'elle ait pu croire que j'aurais fait quelque chose d'aussi horrible, dégradant, violent, immoral, gratuit, pervers, sale, ignoble, ... Presley a cru que j'avais violée mon ex petite amie. Je sais que maintenant elle sait que je suis innocent dans cette histoire, mais le mal est fait. Les sourcils froncés, je laissais mes patins me mener en rond dans la belle patinoire. Les ris, les gens qui passaient près de moi, ceux que je dépassais, les pleurs d'une fillette qui venait de tomber, les gens en pleine discussions, ... tout ces bruits qui m'entouraient, je n'arrivais pas à les entendre. Il n'y avait que le souvenir lointain du rire de Presley et le son des lames de mes patins qui entaillaient la glace qui existaient dans mon esprit.

Le souffle me manqua soudainement. Surpris, je dû cligner des yeux pour comprendre la scène qui m'entourait. J'avais percuté une fillette d'une dizaine d'années. Gêné, je me dépechai de l'aider à se remettre debout sur ses patins roses avant que ses parents ne remarquent quoi que ce soit. Adressant une sourire à la fillette qui ne semblait pas m'en vouloir, je continuai mon parcours. Le vent soufflait sur moi alors que je patinais dans le sens inverse à sa trajectoire. Mon chandail en cotton blanc à manches longues me semblait tout d'un coup un très mauvais choix. Les mains nonchalamment enfouies dans mes poches de jeans, je ne pouvais m'empêcher souhaiter voir tous les autres patineurs disparaître. Si la patinoire serait vide, j'aurais pu m'amuser. J'aurais pu patiner au plus vite de ma capacité. J'aurai pu donner tout ce que j'avais jusqu'à ce que mes cuisses me brûlent assez pour me convaincre de ralentir. Et là, je ne faisais que laisser mes patins glisser sur la glace en faisant moins d'effort qu'en marchant. Mes yeux vagabondaient ici et là. Les images et les scènes dont j'étais témoin n'arrivaient pas à me captiver. Puis, je la vis. Elle était de dos, mais je savais que c'était elle. La posture, les courbes, la chevelure et le pincement que j'avais ressenti dans mon coeur. Il n'y avait qu'elle qui correspondait à ça. Mes pieds avaient pris la décision de freiner et je me tenais imobile sur la glace près des bancs prévus à nous faciliter la tâche d'enfiler nos patins ou de les retirer.

J'avais envie de fuir mes vieux démons, le patin m'avait toujours aidé à le faire. Pourtant, peu de gens le savait que j'adorais ce sport d'hiver biensur le seul qui le savais c'était Jaden. Vous savez, j'avais envie que le ciel m'envoie un, un signe qui me ferait savoir si Jaden était l'homme pour moi. Je n'ai jamais vraiment cru en dieu, mais j'adorais me dire qu'un jour il m'enverrait un signe, un présage, qui ferait qu'enfin mon cœur arrêterait ou pas d'aimer l'homme que j'ai toujours aimer, Declan. Plus je patinais plus j'avais en de m'évader. Les écouteurs sur les oreilles, les yeux presque clos je patinait sur la glace du RockFeller. Dans ma tête de nombreux souvenirs surgissaient, ceux de Declan et moi, qui écoutions le hockey devant la télévision par exempte. Nous étions tellement bien ensemble, nous étions fait l'un pour l'autre, mais le destin en a fait autre chose. Mes souvenirs divaguaient comme si ça me manquais, le temps ou l'on ce souriaient simplement, l'un et l'autre. Tout au fond de moi Declan était mon âme sœur.

J'ai toujours su les erreurs que j'avais fait, vous savez, j'étais en amour par dessus la tête, ma première vrai relation. Quand on est amoureux pour la première fois, vous savez, on s'attache un peu trop et on fait des faux pas. On se chamaille, on se dit tout le temps je t'aime, on est toujours en train de s'embrasser même quand il y a des gens autour de nous et à force de toujours être ensemble, on se tanne et on finit par se séparer. Mais quand on s'aperçoit qu'on aime encore l'autre personne, il est déjà trop tard, on s'en veut déjà à mort. Et moi j'ai passer directement en mode je ne veut pas avoir mal alors je me suis mise à le détester mais tout au fond de moi je l'aimais encore...

Je faillis foncer dans quatre personnes en chemin si bien que j'alla près du banc reprendre mes esprits, puis je me mis à pleurer de toutes les larmes de mon corps n'ayant pas peur de ce que les gens pouvaient penser de moi, à quoi bon ce soucier dans gens autour de nous, je me fichais de ce que des inconnu pourrait bien penser de moi, des inconnus ça reste des inconnus. Je ne vais jamais les revoir de toute manière. Je n'avais aucune idée que Declan était sur la glace, elle était tellement grande et il y avait tellement de gens, qu'il était impossible de le voir. Mais lorsqu'il fonça dans la fillette certaine personne avait arrêté de patiner entourant le jeune homme. Voilà que j'avais eu mon fameux signe, celui qui me ferait choisir entre les deux. Les mêmes yeux qui me regardait ceux qui m'avait tant vu au part avant, le même corps musclé celui dont toutes les femmes rêves, et surtout le même pincement et les même papillons que j'avais toujours ressentie envers lui. Je m'avança tout doucement vers lui même si j'avais terriblement peur de sa réaction après tout j'avais fait une terrible erreur qui n'aurait jamais du se produire. J'avais douté de lui...

Ces joues rougies par l'émotion, ses yeux gonflés, rougeâtres et tristes, je les connaissais bien. C'était une version de Presley que je n'avais connu que durant quelques semaines, nos dernières semaines passées ensemble. La tension au sein de notre couple était palpable, les conflits s'enchaînaient et on ne pouvait cesser de se blaisser mutuellement. Tantôt c'était moi le fautif, tantôt c'était elle la fautive. Bref, notre couple battait de l'aile. Nous vivions tous les deux notre vraie première relation amoureuse sérieuse. Tout est plus intense. On a l'impression d'aimer plus, on a l'impression d'être plus passionné et on a aussi tendance à être plus fâché. Je ne vois pas pourquoi on se demande encore pourquoi on n'arrive jamais à oublier complètement son premier amour. D'ailleurs, je n'échappais pas à cette règle. Le seul fait de la voir là, au même endroit que moi suffisait à mon coeur pour se mettre à battre rapidement. Je n'avais pas réussi à oublier complètement Presley. En fait, je ne l'avais complètement pas oubliée.

Depuis notre séparation, j'avais joué à l'autruche. Je niais mes sentiments toujours présents. Je préfèrais taire mon amour pour elle afin de lui donner la chance de s'épanouir ailleurs et peut-être d'être plus heureuse même si ce bonheur ne se trouvait pas à mes côtés. Les mains toujours enfouies dans les poches de mes jeans, je tenais dans ma main droite un petit bout de papier que je m'amusais machinalement à plier et déplier. Je savais qu'il ne s'agissait pas d'un papier important. Si ça avait été le cas, je ne l'aurais pas laisser dans mes jeans, je l'aurais placé ailleurs à l'abrît de l'eau et du détergeant à lessive. Mes yeux fixaient toujours ce que je pouvais facilement qualifier de la perfection, Presley. Pendant ce temps, les roues de mon esprit tournaient et la provenance du papier me revint en mémoire. C'était un bout de papier où l'on avait gribouillé avec un stylo rose différents chiffres formant un numéro. Chloe, je crois. C'était le meilleur aspect à vie de célibataire. Sortir, rencontrer des belles filles, passer du bon temps, avoir leur numéro et ne pas les rappeller. La belle vie. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, je donnerais tout pour troquer ce pure bonheur masculin contre moins de liberté, des responsabilités, de l'engagement, des soirées passées dans le confort de son chez soi,... ; être en couple.

Souvent, on attend des hommes qu'ils fassent le premier pas. Comme si on avait toujours en tête les façons de faire d'antant. Je n'avais rien contre le fait de faire le premier pas. Qui ne tente rien n'a rien et, bien que j'aime croire que j'arrive à me contenter de peu, je ne saurais vivre avec un rien. Pourtant, malgré tout, je n'arrivais pas à avancer. Peut-être que j'avais peur qu'en avançant vers elle, je la ferrais fuir. Peut-être que je ne savais tellement pas à quoi m'attendre que je n'osais pas tendre la main. Peut-être que, au fond, j'avais peur. Je pris une dernière inspiration avant de retenir mon souffle. Mes yeux vagabondaient sur les visages qui m'entouraient. Jusqu'à ce qu'ils s'attardent sur un couple s'embrassant. Toujours en les fixant, en essayant de laisser leur énergie positive m'atteindre et se propager en moi, je me mis à avancer vers elle. Je devais garder les mains enfoncées dans mes poches. Si non, je risquais de faiblir et de laisser mes pulsions me guider. Je ne pourrais résister longtemps avant de toucher son visage, de laisser un doigt tracer le contour de ses lèvres qui m'avaient tant de fois rendu fou. Tant de mémoire me venaient en tête alors que la femme de mes rêves était de plus en plus près de moi. Arrivés à une distance raisonnable, je cessai d'avancer. Elle fit de même. Le pincement dans mes poumons me fit réaliser que je n'avais toujours pas recommencer à respirer. Après m'être remis à cette activité pourtant inée, je me contentai de plonger mon regard dans le sien. Une lueur brillait dans mes yeux. Je la mettais inconsiemment au défi de dire les bons mots. De donner le ton à cette rencontre.

Declan n'avait rien de changer, ses mêmes yeux verts pétillants, ceux qui avaient sus pendant ces années passé à s'aimer. J'avais beau me dire que c'était le pire des idiots, il me restait toujours cette petite étincelle dans mon cœur qui m'aurait fait lâcher toute ma vie pour aller vivre avec lui. Vous savez, souvent, il ne suffit qu'une étincelle pour que la flamme rebrule. Je voulais passé à autre chose, vous savez, mon histoire avec Jaden. J'ai tout essayer le sentiment du premier amour je ne l'ai jamais retrouvé. Je me demande à tout les jours pourquoi espérer de revenir avec un ex petit ami au lieu d'essayer avec quelqu'un d'autre, pourtant, ce serait moins compliquer et surtout sa nous ferait moins de chagrin. Je ne fait pas exception à la règle. J'ai toujours aimé ce jeune homme tout au fond de moi même quand je le détestais une partie de cette haine était parce qu'il m'avait blessé mais est-ce que c'est une raison pour douté de lui...

Quand je le revit, mon cœur battait tellement fort que même avec la distance, il devait le sentir. J'avais cette sensation, vous savez celle qu'on ressent quand on est amoureux, les papillons... Je tremblais à l'intérieur de moi. C'était tellement intense. Une sensation que je souhaite à tout les êtres humains de cette terre. C'est amusant mais à la fois effrayant, si vous n'avez jamais vécu ce sentiment, vous ne pouvez même pas vous l'imaginer. il faut le vivre pour comprendre. Je devenait comme une enfant attendant patiemment la veille de noël... Toute excité par ce qui va ce passé. Avoir hate que ce fichu cadeau soit ouvert pour enfin avoir du plaisir avec son cadeau...

Il se tenait quand même loin de moi mais à la fois si près... Nous étions comment dire... Connecté sans l'être physiquement. On était la a se regardé bêtement sans dire un mot. Maintenant que nous étions deux quelque peu les gens cessèrent de nous fixée délibérément. Je secha doucement les larmes de mes joues, histoire qu'il ne me demande pas ce que j'avais. Il le savait toujours quand je mentais un peu comme si il lisait en moi comme un livre ouvert alors c'était sure qu'il le devinerait facilement car je serais obligé de lui dire la vérité, sinon il le saurait... Alors que mes larmes disparurent de mes joues... Guidé par une soudaine impulsion je m'approcha de lui pas trop mais juste assez pour qu'il soit à quelque 30 centimètre de moi... Je prit sa main doucement puis la mise juste un peu au dessus de ma poitrine question qu'il voit ce qui ce passait en moi, mon cœur qui battait à vive allure, je voulais simplement qu'il sache que tout au fond de moi mon cœur faisait les mêmes battements que lorsqu'on était amoureux...

D'une simple main il pouvait ressentir tous les sentiments que j'avais pour lui sans même avoir à dire un seul mot. Maintenant notre avenir dépendait de ce qu'il allait dire ou faire. S'il m'embrassait, ça voudrait dire qu'il ressentait encore quelque chose pour moi. S'il me disait qu'il m'aimait sa voudrait dire simplement qu'il était sincère. S'il me repoussait, c'était finit et j'allais aller essayer de continuer mon histoire avec Jaden...

Si Presley trouvait que je n'avais rien de changé, je pouvais en dire autant d'elle. En fait, si, il y avait un grand changement. Toutefois, j'étais tellement omnibulé par son visage que je ne m'étais même pas attardé au reste de son corps. Jusqu'à ce que le vent vienne souffler sur ses joues venant ainsi déranger quelques mèches de cheveux ici et là qui vinrent se poser délicatement sur le visage de la jeune femme que j'aimais. La belle blondinette que j'avais connue était devenue une splendide brunette. J'avais toujours été insctinctivement attiré par les brunes en premier. Allez savoir pourquoi... C'était quelque chose d'inconscient. Je n'avais d'ailleurs, moi-même, jamais remarqué avant qu'un ami me fasse la remarque. C'est drôle, pourtant, même en blonde, Presley avait été la femme la plus belle sur toute la ligne. Mais, de la voir en brune, ça m'enlevait les mots, ça me coupait le souffle. On aurait dit une vision, quelque chose d'irréel. Parce que rien sur cette terre n'est digne de voir une telle beauté - y compris moi. À n'importe qui disant que la perfection n'est pas de ce monde, je lui répondrais de regarder Presley à cet instant. Sur la glace, ses joues rougies par le froid, ses grands yeux expressifs, son sourire envoutant, sa silhouette parfaitement taillée...

Quand elle saisit ma main dans la sienne, je sentit une sensation électrisante parcourir tout mon corps. Peut-être que mes mains avait été refroidies par l'air frais ou peut-être que les mains de Presley étaient particulièrement chaude, mais la chaleur qu'elles dégagaient sur les miennes me donnait l'impression de toucher une bouilloire contenant de l'eau en ébullition. Pourtant, je n'avais aucunement l'envie ni le réflex de retirer ma main. Mes yeux ne quittèrent jamais les siens même quand elle posa ma main froide sur sa poitrine. Son coeur battait si fort et, ironiquement, j'avais l'impression que le mien ne battait plus du tout.

Nous ne bougions pas. Même nos yeux ne parvenaient pas à regarder ailleurs. Il n'y qu'avec Presley que j'avais vécu de tels moments. Jamais une autre femme ne pouvait me faire sentir si petit et si grand à la fois. Jamais une autre fille avait eu autant d'importance que Presley à mes yeux. Peut-être qu'au yeux de tous, elle était comme tout le monde. Pour moi, elle représentait tout mon monde, mon univers. Sans doute que je n'avais plus les idées très claires, mais j'étais assez fou pour me laisser guidé par mes instincts. Ma main qui était toujours posée contre le coeur de Presley se fraya un chemin le long du cou de cette dernière, jusqu'à ce qu'elle arrête sa course une fois rendue sur sa joue. Je me laissai glisser vers elle un peu plus. Les centimètres qui nous séparaient avaient diminué. Nos corps se touchaient et mon pouce caressait tendrement sa joue froide. Peut-être que le geste pouvait être perçu comme une tentative de réchauffement, mais, en fait, c'était seulement un jeune homme qui voulait désespérément être en contact avec cette peau si douce qu'il avait déjà eu la chance de toucher tant de fois auparavant. De ce contact, j'avais été privé durant trop longtemps. J'avais peur de laisser libre cours à mes pulsions, mais mon esprit me criait d'y aller. De tenter ma chance, que, de toute façon, je n'avais rien à perdre. Je parvins à respirer, malgré l'énorme boule qui se formait dans ma gorge. Comme un surplu d'émotion: de stress et d'anticipitation, de peur et d'excitation. Sans plus attendre, je baissai la tête et approchai mes lèvres des siennes. Ma main libre trouva rapidement occupation, elle se posa gentiement sur le bas du dos de Presley s'assurant ainsi qu'elle ne manque pas de stabilité sur ses patins.

Si elle avait l'intention de reculer, elle n'en aurait pas la chance. Avec ma main toujours sur son visage, j'étais décidé à ne pas la laisser filer. Pas cette fois.

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