Hit me with your best shot PV Calvin

Lundi matin, lorsque Novalee se réveilla, elle crut à tort que Calvin n’était plus dans l’appartement. Or contrairement à ce qu’elle pensait, Calvin n’était pas sortit mais se trouvait simplement caché dans une des recoins du minuscule salon, sous une pile de vêtement. Mais pourquoi me direz vous ? Et bien tout simplement parce qu’il avait prévu une fois de plus un mauvais coup à sa chère et tendre épouse. Depuis les deux semaines qu’ils vivaient ensemble, ils n’arrêtaient pas de se faire des crasses en tout genre. Dans quel but ? Afin de pousser l’autre au départ, et d’obtenir enfin le divorce dont IL méritait. Mais Calvin devait avouer qu’il n’y avait pas que ça. Il ne pouvait pas parler pour Novalee, mais de son côté, il prenait un malin plaisir à jouer avec elle. C’était tellement drôle de la pousser à bout et de la voir péter les plombs. Et oui que voulez vous, à 25 ans, Calvin conservait une part de son âme d’enfant. Non parce que sincèrement, vous devriez les voir ensemble, de vrais gosses je vous jure ! Au moins, si Calvin devait bien accorder une chose à Novalee, c’est qu’elle aussi était assez forte dans leur petit jeu. Bon bien évidemment, jamais elle ne pourrait dépasser le maître, m’enfin elle se défendait plutôt pas mal pour une débutante.

Calvin, sur la pointe des pieds, entra discrètement dans la salle de bain, où derrière le rideau de douche se trouvait une Novalee complètement nue en train de se laver. L’idée d’ouvrir le rideau en question était tentante, mais il fallait qu’il se concentre sur sa mission. Les vêtements. C’est alors que Novalee commença à pousser la chansonnette, si si. H O R R I B L E. Calvin n’avait qu’une envie, se crever les tympans. Cal’ sourit, voilà un argument de plus dont il pourrait se servir contre elle. Calvin se refocalisa sur son but, et prit tous les vêtements de Novalee posés sur l’étendoir, et ressortit tout aussi discrètement de la pièce. Remarquez qu’il était tout de même gentil, lui ayant laissé une serviette de bain. Après avoir chippé toutes ses affaires qui se trouvaient dans son placard, il les fourra toutes dans un panier et se dirigea vers la fenêtre, qu’il ouvrit en grand. Bon malheureusement ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’elle mette plus de 20 minutes à se sécher ses foutus cheveux ! Halala les filles, toujours aussi longues à se préparer. Pendant ce temps, Calvin se mit à feuilleter un magasine de sport. Ce n’est que quand il entendit enfin le bruit du séchoir s’évanouir, qu’il reprit sa place auprès de la fenêtre et du panier rempli d’habits. Calvin regarda Novalee sortit de la salle de bain, enroulée dans une serviette et se diriger vers sa chambre. Apparemment elle n’avait pas encore remarqué sa présence, mais cela ne tarderait pas à arriver. Calvin regarda le visage de Novalee se décomposer lorsqu’elle constata la disparition de tous ses vêtements, pour les voir réapparaître dans ses bras. Calvin affichait un sourire plus que satisfait, ravi de son petit manège. De plus il devait avouer, que la voir dans cette tenue, était plus que plaisant, la brunette étant diablement sexy.

« Tu crois vraiment ? » lui répondit il un air de défi dans le regard quand elle lui fit la remarque qu’il n’oserait jamais jeter ses précieux habits. Voulait elle vraiment le tenter ? Avec lui elle ferait mieux de se méfier, ayant déjà vu de quoi il pouvait être capable. C’est alors, que ne l’ayant pas venu venir, sa « femme » s’empara de son porte feuille. Merde, pourquoi l’avait il laissé ainsi exposé ? Néanmoins, Novalee paraissait plutôt fière d’elle. Seulement voilà, elle n’avait pas prévu une chose : le compte de Calvin était à sec. Dans le rouge. Alors, que comptait elle faire avec ses cartes de crédit ? Ne se souvenait elle pas qu’il était aussi fauché qu’elle, voir encore plus ? Calvin ne se départit pas de son sourire moqueur.

« Laisse moi rire…Tu crois me faire peur avec ça ? Je pense que tu as oublié un point important. Je suis fauché comme les blés.
Alors il va falloir trouver autre chose pour me faire plier, " chérie " »
Toujours maître de la situation, Calvin en profitait à fond. Il ajouta, au cas ou qu’elle ne trouverait pas d’idée elle-même.
« Moi je te propose un steap tease… »

Il ne fallait pas oublier que Calvin restait Calvin, un porc. Évidemment il ne s’attendait pas à ce qu’elle satisfasse sa demande, m’enfin c’est on jamais. En tout cas, pour lui montrer qu’il ne rigolait pas avec ses vêtements, il prit une de ses petites culottes qu’il renifla au passage « Hmm », puis tendit le bras par la fenêtre, son sous vêtement se retrouvant maintenant suspendu dans le vide.

Bien sur Calvin aurait pu lui apporter gentiment ses affaires, les emmenant jusqu'à elle d’une manière plus douce…Mais oh c’était Calvin là ! Elle pouvait déjà s’estimer heureuse qu’il veuille bien lui rendre ses foutus vêtements. Il ne fallait plus non plus exagérer en lui en demandant trop. Surtout qu’il trouvait qu’il était déjà un peu trop aimable à lui accorder la victoire alors bon. Probablement qu’il le regrettait tout à l’heure tiens. Et puis surtout pas un merci rien. Merde il aurait du balancer ses fringues par la fenêtre quand il en avait encore le temps. Si il était allé jusqu’au bout et ne s’était pas laissé avoir bêtement rien de tout ça ne serait arrivé ! Et maintenant ils pourraient vaquer tranquillement à leurs occupations, au lieu d’être là comme deux cons dans une situation plus que délicate. Ça l’apprendre d’avoir voulu jouer au plus malin tiens ! Calvin regarda Novalee se rhabiller, tout en conservant néanmoins sa chemise. Faut croire qu’elle ne voulait plus la quitter, et oui qu’est ce que vous voulez, son odeur était enivrante… Calvin aurait pu la lui réclamer, mais bah si ça lui faisait si plaisir que ça de la garder pour le moment, il n’allait pas le lui gâcher. Petit problème, il n’avait plus rien à se mettre sur le dos, étant toujours torse nu. Et si Novalee voulait avoir un semblant de conversation sérieuse avec lui, il ne pouvait certainement pas le faire dans cette tenue. Il craindrait trop que la vision parfaite de son corps musclé ne la trouble, rendant confuses ses paroles. C’est pourquoi il récupéra son T-shirt que Novalee avait balancé parterre dans le feu de l’action, pour l’enfiler. Voilà, maintenant tout le monde était rhabillé, le risque de tentation serait moins fort. Bien que maintenant avec ses paroles, toute envie de lui sauter dessus lui était passé.

Contrairement à ce qu’il aurait pensé, Novalee ne profita pas de sa victoire, après tout Calvin venait quand même en quelques phrases de lui concéder qu’elle avait raison, et que en plus de cela il la considérait comme gagnante ! Si les jours précédant elle aurait sauté sur cette occasion, là après ce qu’il venait de se passer, faut croire qu’elle en avait plus l’envie. Peut être aussi parce qu’elle ne se considérait pas elle-même comme gagnante, après tout, ne s’était elle pas faite prendre à son propre jeu ? Elle aussi avait été sur le point de craquer…« Je veux pas gagné, je veux pas te prouver que t’es qu’un mec comme les autres même si c’est le cas. » Hmm vraiment, quelles paroles délicieuses vous ne trouvez pas ? N’était elle pas A-D-O-R-A-B-L-E. ? Halala c’est fou tout le bien qu’elle pouvait penser de lui. C’est qu’avec tous ces compliments il risquait d’être gêné^^

« Ho, c’est trop gentil de ta part » lui rétorqua t’il sarcastiquement.

Novalee lui proposa alors un marché, qu’ils commencent à se comporter comme des grands. Sous entendu, si t’arrête de faire tes conneries, moi pareil. Voilà que la brunette voulait qu’il agisse comme quelqu’un d’adulte ! Nan mais hey, depuis quand Calvin était adulte ? Ha il a 25 ans tout de même ? Bah un détail rien de plus. Plus sérieusement, c’est vrai que sa proposition était tentante et qu’elle portait à réflexion. Mais il allait falloir qu’il pèse le pour et le contre. Parce que bon, si il perdait le plaisir de faire de sa vie un enfer, maintenant que lui restait il ? Et comme il ne couchait pas avec elle en compensation, ou était l’intérêt ? Bon d’un autre côté, il aurait lui aussi la vie plus facile, n’ayant pas à s’inquiéter de ce que aurait pu lui préparer Novalee… Évidemment Calvin se rendait bien compte qu’ils n’entretenaient pas une relation saine, mais enfin…Bon oui peut être qu’au final ça ne pourrait pas être trop mal d’essayer d’agir pour une fois comme des personnes responsables. Après tout peut être que ça serait même bien qui sait ? Mais de toute manière on ne peut pas savoir tant qu’ils n’ont pas au moins essayer. Après quelques secondes de silence dans lequel Calvin réfléchissait, il prit enfin la parole.

« Comme des colocataires je suppose » Il avait dit ses mots un peu comme à regret. Du genre que ça allait lui coûter de devoir changer la situation. Faire des efforts…Il fallait savoir que Calvin n’avait jamais cohabité avec de fille par le passé…Enfin si, mais avec celle là il couchait avec. Il n’avait pas encore eu de simple « colocataire » « Je suis prêt à faire des efforts… Mais évidemment il faut que ça marche dans les deux sens. Déjà tu pourrais commencer par arrêter de me rabaisser sans cesse. Ça serait un début » Non parce que bon, elle ne le savait peut être pas, mais lui aussi avait des sentiments.

Pourquoi je ne l’aimais pas ce foutu jeune homme, même s’il avait le corps rêvé ? Laisser moi vous expliquer calmement les nombreuses raisons de cette haine que je lui porte. Il m’énerve premièrement. Il n’arrête pas d’être sarcastique, de faire chier le peuple et de me faire chier moi. Car il faut quand même l’avouer, j’ai les nerfs très sensible, une petite chose et moi je suis en feu tout d’un coup. Ce mariage était une catastrophe et plus les journées passait plus je le savais. Sauf que je n’allais pas être celle qui allait craquer la première, je voulais le voir demander le divorce en premier car si je le faisais. J’étais celle qui avait besoin de sa liberté, celle qui n’était plus capable de supporter les conneries de gamin qu’il me faisait chaque jour. Je ne le connaissais point, je ne savais rien de lui et il ne me connaissait certainement pas. Quand j’y pense je me dis que tout pourrait être bien mieux si on commençait tout simplement à se parler l’un à l’autre, mais on n’y arriverait jamais. Pour cela il faudrait qu’un de nous adresse en premier la parole, admette qu’on n’y arrive plus ainsi, et pourtant cela semblait si difficile à admettre.

Je n’étais pas celle qui allait commencer à danser la danse de la joie tout simplement parce que je venais de remporter une manche. Je ne me ventais pas contrairement à ce qu’il pouvait bien penser de moi. Oui, j’avais trouvé son point faible, mais il avait sûrement du comprendre que j’avais par la même occasion, trouver le mien. Je ne pouvais lui résister, voilà le truc. Il était tout ce que je voulais chez un homme, côté apparence bien sûr pour ne pas qu’on se mélange. En lui disant que je ne voulais pas gagner et que je voulais tout simplement qu’ont agissent en tant qu’adultes, je revis ce petit côté de sa personnalité qui avait le don de venir me chercher. Celui qui adorait se moquer, dire sa petite remarque, tout simplement pour nous faire comprendre que peu importe ce que l’on dirait, il voudrait avoir le dernier mot. J’avoue que je lui avais dit qu’il était un mec comme tous les autres, mais j’avais raison. Je les connaissais par cœur, il m’avait tant brisé mon cœur qu’à force je me demandais s’il m’en restait bien un. Quand je dis qu’il ne me connaît pas, je ne mens pas. Il ne sait rien de ma vie, il ne sait pas que j’ai perdu ma mère, que je ne parle plus à ma sœur et que mon père selon moi était un trou du … De toute façon il s’en fichait bien. Pour lui tout ce qui importait c’était sa petite personne, chose que moi je n’arrivais à supporter. « Ho, c’est trop gentil de ta part », voilà ce qu’il m’avait répondu. Pauvre petit, venait-il de comprendre la vérité? Non car il la connaissait, car bien entendu il était sarcastique comme à son habitude. Quand il faisait ceci j’avais envie de lui prendre la tête et de la lui retirer de sur son corps pour la lancer le plus loin que je pouvais. J’ai des tendances bizarres et meurtrières, mais je peux dire que ce n’est pas nouveau!

« T’as-tu fini ou t’as encore quelque chose à rajouter? »

Il pouvait bien continuer à se vider le fond de la pensé pendant qu’on y était. J’écoutais à moitié alors qu’il le fasse maintenant c’était le moment parfait. Peut-être se demandait-il à l’instant pourquoi je lui avais proposé ce tel marché. Je crois que c’est dû à Kyalin, elle me connaît si bien et elle sait que peu importe ce que je dis ou fait, j’ai besoin de vivre dans le calme et c’était elle-même qui m’avait proposer ce petit marché, donc si ça ne marchait pas, j’avais au moins une autre personne à blâmer que Calvin. Après tout, c’est beaucoup plus simple pour moi depuis deux semaines de dire les simples mots; C’est la faute à Calvin. Vous ne trouvez pas que cela sonne beaucoup mieux que ; c’est ma faute. Non ce n’est pas pareil. Bref, assez parler de c’est la faute à qui ou à quoi. On est fautif les deux, c’est bien la seule fois que je le dirai par contre. « Comme des colocataires je suppose » Entre autre oui, c’était sûrement la meilleure solution, on se trouverait bien un système pour que cela fonctionne. « Certainement pas comme un vrai couple, je ne vais pas devenir femme au foyer pour toi quand même » lui avais-je répondu. C’était impossible pour nous d’agir ainsi puisque nous étions tous les deux, contre l’idée de former un couple dans notre vie. « Je suis prêt à faire des efforts… Mais évidemment il faut que ça marche dans les deux sens. Déjà tu pourrais commencer par arrêter de me rabaisser sans cesse. Ça serait un début » Moi je le rabaissais? Je ne m’en étais absolument pas rendu compte. Cela devait être inconscient, car jamais je ne ferais cela normalement, mais on dit toujours qu’après le mariage une femme change alors. Je le regarda dans les yeux comme pour acquiescer ce qu’il venait de dire. « Je ferais mes efforts, tandis que toi, arrête de me chercher. Le sarcasme je n’ai jamais vraiment aimé cela. » Voilà ce que j’attendais de lui. Il pouvait se vanter, faire tout ce qu’il voulait, tant qu’il ralentissait sur tout les sarcasmes qu’il pouvait bien dire, j’allais être heureuse. Après tout, les deux on se ressemblait sans même le savoir. Et c’était loin d’être le jour où on allait commencer à parler de nos vies … ou peut-être …

« T’as-tu fini ou t’as encore quelque chose à rajouter? » Hmm laissez le réfléchir… « Non ça ira pour le moment » lui répondit il finalement un sourire faux cul aux lèvres. Le grand amour entre eux deux, n’est ce pas ? Mais attendez, c’était tout un art de se montrer le plus chiant au possible, ce n’était pas donné à tout le monde.

Lorsque Calvin lui concéda de bien vouloir se comporter comme des « colocataires » normaux en quelque sorte, Novalee lui répondit qu’il était clair qu’elle n’allait pas devenir femme au foyer pour lui. Et pourquoi pas tiens ? De toute manière, pour le peu qu’elle travaillait, ça ne changerait pas grand chose^^. Je rigole, hein… Calvin pour une fois ne rajouta rien, bien qu’il aurait eu des tonnes de remarques toutes plus adorables les une que les autres à dire. Un début pour montrer sa bonne volonté.

Probablement que Novalee ne se rendait pas compte, mais en effet, il pouvait souvent lui arriver de le rabaisser. Une petite remarque par ci, une autre par là, rien de bien méchant à priori, mais mine de rien mises bout à bout ça en faisait un paquet. Tenez, y’a à peine deux secondes ne venait elle pas de lui balancer à la figure qu’il était un mec comme tous les autres ? Sous entendu un connard qui n’en valait pas la peine. Nan mais sérieusement, qu’est ce qui lui permettait de juger de sa personne ? Comment pouvait elle oser tout de suite en arriver à cette conclusion, en ne connaissant strictement rien de lui ? Quel droit avait elle ? Il n’était pas juste un mec à placer tout de suite dans la catégorie des branleurs de service/coureur de jupons. Calvin n’aimait pas être stéréotypé, ce qui pourtant était apparemment ce que Novalee faisait.

Elle allait faire des efforts ? Ce serait déjà un début…Bon ok plutôt ironique quand on savait que lui aussi avait de gros changement de comportement à effectuer. Seulement ce que Novalee lui demanda, il craignait de ne pouvoir lui accorder…Rendez vous compte, elle voulait changer sa nature…Le sarcasme faisait parti intégrante de lui, donc à sa place elle ne devrait pas trop compter là-dessus. Evidemment, il y’a fort longtemps, Calvin n’était pas ainsi. Mais avec la vie qui passe, les durs épreuves à affronter…Bah il était devenu cynique et avait apprit à se servir du sarcasme pour se protéger. Alors elle allait devoir faire avec…de toute manière elle était bien obligée n’ayant pas trop le choix. Néanmoins il pourrait tout de même essayer d’y aller molo, seulement cela risquait d’être difficile.

« Oui bah là…Je peux rien pour toi. Je suis comme je suis et tu ne pourras rien y changer. Mais tu t’y habitueras, tu verras.
Néanmoins je pourrais essayer de garder certaines remarques pour moi…Seulement je ne te promet rien. »

C’est vrai quoi, il ne lui garantissait pas les résultats, surtout quand elle lui tendait de ces perches…C’était si tentant de sortir ses petites remarques sarcastiques. Et puis c’était drôle non ? Halala elle ne l’appréciait pas à sa juste valeur. Bref, pour être plus sérieux, Calvin avait vraiment l’impression d’avoir passer une sorte de cap avec elle. Une étape supérieure. Seulement jusqu’où ça allait les mener ? Bah seul l’avenir nous le dira.

« Bon… » Que faire maintenant ? Pourquoi avait il l’impression de devoir à présent d’être obligé d’avoir une réelle conversation avec elle ? La situation était bizarre, c’était nouveau pour eux. A vrai dire, l’idée d’apprendre à mieux la connaître n’était pas si désagréable que ça.
Calvin ne sachant trop quoi dire, préféra laisser la grande Novalee prendre la parole. Après tout c’était elle qui avait eu cette si brillante idée de devoir agir comme des « adultes ».

« Non ça ira pour le moment » N’était-il pas un amour? Pour une fois il ne répliquait pas à ce que je venais de dire. En fait, ce n’était pas qu’il n’avait rien à dire. Au contraire, je le connaissais depuis très peu de temps mais je savais très bien que Calvin, incapable de dire ou penser quoi que ce soit, c’était très rare. « Tu sais que par moment t’es un ange … quand tu parles bien sûr! » Ouais, comme si j’allais vraiment dire qu’il était un ange. Et puis, ce n’était pas le rabaisser, c’était plutôt une remarque, … évidente pour la plupart.

Je le regardais et dans sa tête, c’était facile de voir que les pensés bouillonnait, mais bizarrement aucune d’entre elles ne sortaient de sa bouche. Est-ce qu’il y avait une raison en particulier ou bien ils préféraient se taire plutôt que devoir endurer ce que j’allais lui répliquer de si gentil par la suite. J’étais bitch et je le savais, les filles de mon école le disaient souvent, mais quand je sentais que la situation échappait d’entre mes mains, je le devenais. Être sur mes gardes, c’est ainsi que je suis devenue depuis plusieurs années. Quand la vie commença à être un peu plus difficile envers moi, je me devais de lui montrer qui était la plus forte et qui avait le contrôle. C’est pour cela que je ne pleure plus, je ne me permets plus de paraître faible devant qui que ce soit. Ma carapace resterait toujours en place, et personne ne pourrait m’atteindre, ou est-ce que je voudrais bien croire?

« Oui bah là…Je peux rien pour toi. Je suis comme je suis et tu ne pourras rien y changer. Mais tu t’y habitueras, tu verras. » Dieu pardonnez moi de mon pêché, mais je vous jure que le divorce va arriver. Je ne vais pas rester marié à quelqu’un qui me dit que je vais m’habituer à lui. Ça va des deux côtés mon grand, je ne suis pas la seule à faire des efforts. « Néanmoins je pourrais essayer de garder certaines remarques pour moi…Seulement je ne te promets rien. » Et moi je devais éviter de le rabaisser? Il n’a peut-être pas compris que moi aussi je suis comme cela. Mais non monsieur, se dit encore une fois qu’il est le maître de l’univers et qu’il ne peut changer. Tout le monde peut changer avec un peu de volonté, mais Calvin en a-t-il seulement un peu? Est-ce une facette de l’homme solide qu’il se fait ou bien est-il vraiment méchant et vulgaire dans tout ce qu’il fait? Je crois que c’est une réponse à laquelle je n’aurais jamais de réponse. Jamais je n’oserais lui poser, c’est donc pour cela. Questions sérieuses, pour nous sonnait comme si on souhaitait rester marier. Comme si s’intéresser à l’autre allait nous rapprocher rien qu’un peu et ainsi, nous allions rester marier jusqu’à la fin de notre vie. Aucune chance que cela n’arrive. « Alors, chacun nous essaierons de changer, en restant nous même. » Pourquoi avais-je l’impression que cela n’allait quand même pas être de tout repos? Moi j’avais un sale caractère, et à ce que j’avais vu, lui aussi. Pas très bon pour des voisins qui entendent tout. Je suis sûre qu’ils auraient préféré nous entendre durant nos ébats, qui mentionnons le, n’arriveront jamais, que de nous entendre nous disputez jusqu’à 3 heures du matin.

On dit qu’il y a plusieurs étapes dans la vie d’un couple. On se rencontre, on apprend à se connaître, on a nos différents puis il y a la fameuse étape où on accepte qui l’autre est réellement et on vit amoureux jusqu’à la fin de l’épisode. Cela n’arrive que dans les films, la vraie vie est beaucoup plus compliqué que cela. Je suis mariée à un type que je connais à peine, je ne sais rien de sa famille, de son emploi. Je ne sais pas s’il a déjà eu des relations amoureuses sérieuses, peut-être a-t-il un enfant, je n’en sais rien parce que je m’intéresse que très peu à lui. Une partie de moi préfère ne rien savoir, mais l’autre partie me cri que je ne vais pas mourir à en savoir un peu plus. « Bon… » Cela résumait très bien la situation. Qui allait dire le premier mot, c’était lui. Qui allait devoir commencer la véritable conversation. Personne ne lève la main? Bon d’accord, j’allais le faire. C’était prévisible de toute façon, et c’était certainement pour cela qu’il ne disait rien et qu’il avait l’air d’un légume immobile. Un beau légume, mais un légume quand même si vous voulez tout savoir.

« Alors Calvin … que fais-tu dans la vie? Je ne te vois pas travailler, tu n’as aucun argent. T’es au chômage? » Ne vous faites pas d’idée, l’argent n’est pas important pour moi, même si on pourrait bien croire le contraire en me rencontrant. Je porte de beaux vêtements, j’ai toujours de beaux cheveux et tout, mais ce n’est qu’une facette. Tout coûte très peu. Simplement c’était vrai que comme moi il travaillait peu. Je ne le voyais sortir que quelques fois par semaine alors, soit il ne travaillait pas, ou il travaillait peu. Dans les deux cas, je voulais savoir. Le travail, c’est un sujet pas trop personnel, pas trop dérangeant à parler, comme par exemple les relations amoureuses ou la famille. Ce sera pour une autre fois cette conversation!

« Tu sais que par moment t’es un ange » Hmm n’est ce pas ? Vous ne voyez donc pas l’auréole qui flottait au dessus de sa tête ? Voyons, impossible de passer à côté ! C’était bien connu, Calvin était l’incarnation de la pureté ! Un vrai petit être angélique et complètement innocent. Des adjectifs que le qualifiaient à merveille, à n’en pas douter. Il était temps que Novalee le reconnaisse enfin ! Sauf que évidemment elle ne pu s’empêcher de rajouter quelques petits mots à la suite. Bah ne vous inquiétez pas, Calvin prenait très bien la remarque, comme si il lui suffisait de ça pour le vexer. Surtout que hey ce n’était plus un secret pour personne. Un sourire aux lèvres, Calvin répondit de la même manière, une teinte ironique dans la voix. « Qu’est ce que tu peux être drôle par moment tu sais ! » Ce qui avait dire était vrai. Calvin appréciait l’humour de Novalee, mais chuuuut c’était un secret.

Ils se mirent alors tous les deux d’accord sur le fait qu’ils allaient fournir des efforts pour essayer d’arranger quelque peu la situation entre eux deux. Qu’elle soit moins…ce qu’elle était. Bah de toute manière ça ne pouvait pas leur faire de mal de tenter, qu’est ce qu’ils risquaient après tout ? De s’apprécier ? Ce n’était pas vraiment là mort après tout…Quoi que, il ne faudrait tout de même qu’elle se mette dans la tête par la suite de rester marié avec lui. M’enfin avouons le, il y’avait tout de même peu de chance pour qu’au bout du compte, Miss Princeton tombe sous son charme et veuille rester avec lui. Comme si une femme pouvait l’aimer, la bonne blague ! Tiens cela lui donner des idées, peut être qu’il devrait la présenter à son frère, comme ça il pourrait sûrement l’en débarrasser tout de suite, étant donné qu’il était très fort pour lui piquer ses compagnes !

Vint alors le moment de parler un peu plus sérieusement…N’étant pas vraiment dans son élément sur ce coup là, Calvin lui fut reconnaissant d’entamer elle-même la conversation…De toute manière si elle ne l’avait pas fait, il y’avait de forte chance pour qu’elle ne débute jamais. Il voulait bien faire des efforts mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Novalee décida d’entamer le sujet professionnel. Bien. Très bien. Excellent choix pour un début, n’étant pas prêt à entamer dans le vif du sujet dès le début en lui parlant de sa vie sentimentale, de sa famille et tout le reste. Pas sur qu’il est d’ailleurs un jour envie d’aborder ce sujet très délicat pour lui…Quand il tait question d’évoquer ses sentiments, Calvin n’était pas vraiment très chaud. Hey c’est qu’il avait une image d’homme fort dont rien ne peut l’atteindre à conserver, il ne faudrait tout de même pas qu’elle se fissure ! Allons bon, Novalee ne devait pas découvrir qu’il avait un cœur en fait. Ça serait la catastrophe franchement ! XD

Novalee présenta sa situation de manière plutôt…directe. Mais vraie. C’était un fait avéré, Calvin n’avait pas un rond en poche, mais il ne s’en portait pas plus mal. L’argent n’a jamais été au premier rang de ses préoccupations. Calvin est très loin d’être quelqu’un de matérialiste, il se contente de vivre avec ce qu’il a, point final. Il n’était pas très exigent de ce côté là, tant qu’il avait un toit sur la tête, de l’eau et de l’électricité courante ça lui allait ! Déjà même quand durant son adolescence il pouvait jouir de tout l’argent des parents, Calvin n’en profitait pas vraiment, ne voyant pas grand intérêt à dépenser des fortunes en fringues, voitures de sport et autres fantaisies. Oh évidemment il n’allait pas cracher sur de l’argent quand il se présentait, loin de là, sachant pertinemment que cela permettait de jouir d’un peu plus de confort - et surtout d’éviter le stress de devoir payer les factures à la fin du mois. De toute manière, si son but premier dans la vie avait été de devenir riche, déjà il n’aurait pas choisi de faire une carrière en tant que journaliste sportif – ayant tout de même un taux de réussite faible. Non il aurait plutôt choisi comme toute la famille, du genre avocat ou chirurgien. Mais très peu pour lui…Il était du genre à penser qu’il valait mieux faire un métier qu’on aime même si ce n’est pas très bien payé, plutôt que de se faire chier au boulot tout ça pour récolter du fric au bout.

Et puis il n’avait peut être pas d’argent, mais au moins lui pouvait avoir la fierté d’être indépendant, de vivre de ses propres moyens, et non au crochet des parents, comme le frérot. Une des choses qui comptait le plus pour lui : son indépendance. Pas étonnant qu’il se soit barré de chez lui dès qu’il est atteint les 18 ans. Enfin libre ! Ne dépendre de plus personne, le rêve ! Bon ok les premiers temps ça n’a pas été très facile, ayant du trimer comme un dingue pour joindre les deux bouts, payer le loyer et tout ça, tout en suivant ses études. Mais sans jamais lâcher les bras, Calvin y ‘était arrivé. Bon il avait peut être redoublé sa dernière année, mais il était plutôt fier de lui, et d’avoir pu prouver à son père qu’il pouvait très bien y’arriver sans lui. Si Calvin n’était pas matérialiste, en revanche il y’avait bien une chose dont il tenait réellement et qui avait de la valeur pour lui, c’était sa voiture. Une Chevrolet Impala de 1967. ( Quoi ? ça vous rappelle quelqu’un, vraiment ? ) Un vrai petit bijou à ses yeux, dont il prenait énormément soin. Et je peux vous dire que très rare sont les personnes qui ont eu la chance de la conduire, généralement Calvin est le seul autorisé à se mettre au volant. Enormément protecteur il ne voulait certainement pas qu’un de ses potes l’abîme, ou ne serait ce que la raye. Les filles avaient encore moins le droit, elles qui étaient de véritable danger ambulant au volant d’une auto.

« Disons qu’avec mon patron on a eu des divergences d’opinion…Ce qui fait que je suis au chômage pour le moment. » Bon ok, ça revenait à dire qu’il s’était fait viré, mais c’était plus joli de le dire ainsi non ? Il préférait penser que de toute manière il serait parti de lui-même si on ne l’avait pas poussé par la porte de sortie. La raison de son licenciement ? Disons que suite à sa rupture avec Baïla, Cal’ n’était pas dans un très bon état…Ce qui fait qu’il a commencé à arriver de plus en plus en retard à son boulot, à manquer des rendez vous, à se montrer agressif…et donc forcément ce qui devait arriver arriva : on le foutu à la porte. « Mais je ne me tourne pas les pouces comme tu as l’air de le penser. Seulement il est plus difficile pour moi de trouver un emploi dans la branche que je suis…Voulant devenir journaliste sportif. En attendant j’envisage de reprendre les petits boulots…Parce que hey faut bien le payer ce loyer. Quand à toi ma chère ? » Calvin s'était bien rendu compte qu'elle se passionnait pour la mode - bah pourquoi croyez vous qu'il avait prit ses vêtements pour cible ? - néanmoins cela ne voulait pas dire qu'elle faisait un métier de près ou de loin qui s'y rapprochait.

« Qu’est ce que tu peux être drôle par moment tu sais ! » L’humour, c’était de famille alors! Sérieusement, le seul humour que j’avais c’était quand je n’essayais pas d’être drôle. J’étais tout simplement moi-même à dire ce que je pensais. Le monde qui m’entourait me connaissait très bien, si quelque chose me venait en tête, je ne pouvais que très rarement m’empêcher de le dire à voix haute. C’était un peu comme si on me poussait à le dire, tout garder pour moi n’a jamais été la meilleure solution à mes yeux. Enfin bref, tout cela pour dire que je ne suis pas normalement drôle. Quand j’essai de l’être c’est tout le contraire. « On me dit habituellement que je suis belle et charmante, mais bon il y a une première à tout! » C’était vrai, il était le premier à dire que j’étais drôle. Pas que je n’appréciais pas, au contraire cela faisait plaisir, mais c’était tout de même bizarre pour moi, même si avec lui, on ne sait jamais s’il ment ou non. Il est très difficile à cerner Calvin.

Agir en tant qu’adultes, tel était notre plan. Nous allions devoir faire de gros efforts lui et moi. Non seulement nous ne pouvions plus nous faire de coups bas, mais aussi essayer d’être un peu moins bête envers l’autre. Après tout, il nous restait 5 mois et 2 semaines à vivre ensemble. Supporter l’autre allait être une des terribles épreuves de nos vies, mais c’était soi cela, soit un de nous finirait par trouver le divorce, mort … J’ai beau avoir l’air d’un ange avec ce sourire et ce corps, mais par moment je peux jouer la méchante, surtout quand on me cherche. Puis pour ce qui est de tomber sous son charme, je ne crains rien. J’avais fait un pacte de ne plus jamais tomber amoureuse avec Kyalin, on le respectait très bien, bon d’accord elle couche avec tout ce qui bouge, mais elle n’est pas amoureuse donc! Calvin, lui devrait peut-être faire attention. Les hommes que je côtoie on tendance à beaucoup trop s’attacher à moi. Je ne dis pas qu’il va m’aimer, je ne l’espère absolument pas, mais qui sait, cet aventure pourrait peut-être nous rapprocher plus que ce que l’on veut bien croire.

Parler, je voulais bien parler avec lui, cependant de quoi? Quel était le sujet qui pourrait nous intéresser les deux, qui ne nous feraient pas parler de nos vies privés et qui ne seraient pas gênant comme première conversation. Des rendez-vous amoureux j’en avais eu beaucoup, j’avais l’habitude des discutions et c’était toujours moi qui les commençait, j’avais beaucoup de parler et de choses à dire, mais avec lui c’était différent. Je ne l’avais jamais rencontré dans la rue ou autre, du moins de ce que je me rappelle, je crois que je me serais souvenu de ce visage, de ce corps. On n’oublie pas quelqu’un comme Calvin, et il devait en profiter. Je ne savais rien de ce qu’il aimait, mais lui non plus ne me connaissait pas. Il était si dur à cerner, et je l’étais aussi. On est semblable pour certains côtés et si différent pour d’autre, mais cela, je ne me l’avouerais jamais. Lui et moi, ne sommes pas faits l’un pour l’autre, je refuse d’y croire. Peu importe ce que le monde autour de nous peut bien penser.

L’argent, pourquoi ne pas y avoir pensé avant. Cela concernait notre couple, si on peut l’appeler ainsi, puisque s’il ne travaillait pas et moi non plus, nous aurions un peu de difficulté à payer le loyer. « Disons qu’avec mon patron on a eu des divergences d’opinion…Ce qui fait que je suis au chômage pour le moment. » J’avais vu juste alors, il n’avait plus d’emploi pour le moment, je l’avoue, j’étais mal placé pour le juger vu que mon emploi n’était pas aussi stable que je le pensais. Je le regardais parler et pour une fois je le trouvais intéressant. Plutôt, je m’intéressais à ce qu’il disait. C’était une première pour nous deux, et qui sait où cela allait nous mener. Cependant, je dois l’avouer, j’apprécie ce moment, le calme, c’était ce qu’il me fallait. Je lui sauterais bien dessus, mais je le ferais certainement après l’avoir mieux connu ^^ Reprends toi ma fille, ce n’est que Calvin après tout, ton mari! Journaliste sportif, voilà ce qu’il était, ou plutôt ce qu’il souhaitait faire. Intéressant, au moins il suivait ses rêves, il n’était pas de ceux qui suivent les traces de leur parents tout simplement pour faire le plus d’argent possible. L’argent n’est pas tout ce qui compte dans la vie, et cela je l’avais compris très jeune. Quand mes parents se sont divorcés j’avais le choix entre le parent le plus riche qui pourrait m’offrir tout ce que je voulais, ou celle qui faisait des économies depuis si longtemps et qui cependant, pourrait m’offrir ce que je voulais et ce que j’avais besoin, l’amour d’un parent. Je suis donc aller vivre avec ma mère et ce n’était pas facile mais on y est arrivé. Je travaillais pour l’aider et à sa mort j’ai hérité de tout son argent, une grosse somme et j’aurais pu en faire ce que je voulais, créer ma ligne de vêtement et vivre dans un superbe loft. Ce n’était simplement pas moi, je ne voulais pas profiter de l’argent que ma mère avait économisé pendant des années pour elle, pour faire ce que moi je voulais faire sans même avoir tout essayé par moi-même. J’ai donc pris tout son argent et je l’ai donné à une œuvre de charité. On dit que je suis folle, peut-être, mais une fois que j’aurais ma ligne de vêtements, je serais doublement plus fière de moi d’y être arrivé par moi-même sans l’aide de personne d’autres.


« En attendant j’envisage de reprendre les petits boulots…Parce que hey faut bien le payer ce loyer. Quand à toi ma chère ? » Et voilà mon tour de me ridiculiser, de dire que j’étais une banale serveuse dans un restaurant où je travaillais depuis l’été de mes 17 ans. Quoi que cela allait bientôt être fini puisque je ne sais pas si c’est moi qui ne semble plus aimer mon travail, mais ils ne me font plus rentrés, soit disant que je suis dans ma lune de miel et que je dois en profiter au maximum. Ouais c’est ça, je vais les croire! « Je suis serveuse dans un vieux restaurant. Disons que mon rêve à moi est plus difficile à atteindre, mais c’est la vie! » Un sourire venait de se dessiner sur mes lèvres, ce n’était pas pour Calvin, ou parce qu’il était à mes côtés, vraiment pas … C’était plus que tous les deux, nous n’étions pas qui nous souhaitions être, il nous manquait une partie de nous, et qui sait, peut-être que c’était pour cela que nous nous étions tous les retrouvés à Las Vegas, dans une petite chapelle en train de se marier!